Vieilles Charrues 2009

Vendredi 17 juillet

La dernière fois que j’ai mis les pieds sur la prairie de Kerampuilh, c’était en 2007. J’en garde en souvenir la boue, la pluie, un camping dévasté…

Aujourd’hui, les Vieilles Charrues font tort aux prévisions de météo France, et malgré un ciel menaçant, pas une goutte ne parvint à atteindre le sol carhaisien.

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Je prends possession des lieux au moment où les français de Montgomery finissent de distribuer leurs mélodies pop à un public encore clairsemé. Les basses assourdissantes couplées à un chant plus qu’approximatif  me conduisent rapidement à passer mon chemin pour en choisir un autre. En l’occurrence celui qui mène vers la scène Xavier Grall où m’attend Olle Nyman.

Les festivaliers se font rares sur la petite scène du festival; la faute à un Benabar programmé simultanément. Le suédois, accompagné de son groupe, arrive donc sur scène sous quelques timides applaudissements; et offre avec style ses ballades folks mâtinées d’americana qui ne sont pas sans rappeler celles de Bonnie Prince Billy. Au final, rien de révolutionnaire mais tout de même quelques titres agréables comme Dont Let Those Bastards Reel You In ou Let There Be Light.

Je me dirige maintenant vers le devant de la scène Kerouac. Les TV On The Radio vont débuter leur set. Les talentueux new yorkais exécutent avec énergie leur soul noisy sous la baguette du génial David Sitek. Beaucoup de leur dernier album – Dear Science – y passe,  ainsi que l’inéluctable Wolf Like Me. Malgré la fatigue apparente d’une longue tournée, le quintet sort de scène le sourire aux lèvres. Quand à moi, je ne regrette qu’une seule chose, la durée du concert.

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Tandis que le soleil se couche, la céleste Alela Diane, temps fort de la soirée Fargo, met fin à sa prestation. Solide de son récent succès, Diane charme un public plus en nombre de ce qu’il fut pour Olle Nyman. Malheureusement, le récital de la jeune californienne ne convient pas à un festival tel que les Vieilles Charrues. Résultat, on s’ennuie et par simple curiosité, je file zieuter le concert de Lenny Kravitz.

Je n’attends pas grand-chose de monsieur tubes, mais il faut reconnaitre qu’il attire les foules. Presque la totalité des festivaliers se ruent vers la grande scène. Bonnet en tête, Lenny Kravitz arrive sur scène avec Freedom Train. Beaucoup d’éclairages pour rien de transcendant musicalement parlant. Il ne me faudra pas 10 minutes pour quitter Glenmor et rejoindre une nouvelle et dernière fois Xavier Grall où se produit l’américain Joseph Arthur.

Je ne pouvais espérer mieux pour conclure ma soirée que les mélodieuses chansons de ce songwriter. Assisté par ses Lonely Astronauts, Joseph Arthur arrive à faire resurgir avec élégance le rock psychédélique des années 70. Il est 01h00, et je me retire du décor charruesque avec en tête, Pink Floyd, Bowie et T-Rex.

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photos : Olle Nyman © carlosd – www.festivals-rock.com