Bonjour bonjour!
Nous voila remis du Garorock, en attendant le retour de Xavier pour notre reportage complet, voici mes photos et quelques lignes sur le festival!
Le Garorock a été une très bonne découverte, le site fut agréablement grand, dommage que le bitume soit si dur! l’affiche ne nous laissait pas le temps de nous ennuyer, ni de se perdre à un bar (enfin si, mais chaque scène avait son bar donc le problème est vite réglé :p)
J’ai également été surpris par la prestation de Kap Bambino! une jeune femme pleine de ressources, de folies, de rock’n’roll! Mon meilleur concert du festival.
A bientôt pour la suite! (Oui c’était vraiment juste quelques ligne pour la forme et pas laisser juste des photos… :p)
Xavier « ++X++ » :
Garorock … hé oui Gare au Rock car le temps d’un week end, l’addiction est telle que l’on souhaiterait que cela dure toute l’année.
Enfin arrivée J-0 et déjà le temps de revoir ses amis et de s’installer, on prend déjà l’ambiance du camping, je devrais dire DU camping car même un ami habitué des festis n’a jamais vu aussi grand même si la notion de la mairie (responsable) de l’hygiène est toute relative vu les maigres apports de douches et de toilettes (surtout gênant pour ses demoiselles).
Mais bon cela n’empeche pas les sourires de s’épanouir et d’échanger alcool et bonne humeur autour d’un feu, d’une gratte et d’une percu… et encore le festival en tant que tel n’avait même pas commencé.
VENDREDI :
Même reporter, le « matin » est toujours autant difficile et la motivation des troupes fait que les premiers concerts font souvent honneur de sacrifice à la non ponctualité festivalière, c’ets donc ainsi que la petite clique que nous sommes arrivames devant le concert de Jazzmataz et déjà une première claque…
L’union du Jazz avec une formation hip hop présageait du très bon niveau de cet édition… le temps d’apprécier la puissance de la voix des chanteurs guru et solar sur des rythmes aux inspirations ecléctiques; les textes plus lent et plus consensuel d’oxmo puccino sur la grande scène nous attirèrent, un peu de calme sur la voix de miel d’oxmo avant la tempête … ou devrais je dire la révolution.
Car sous le hall se prépare une révolte hip hop; c’est devant une foule comble que les puppets de puppetmastaz font fi de leur racisme envers nous les etres organiques pour faire jumper tout Garorock.
+ qu’un concert, c’était un show complet que nous ont offert ce gangstoy qui n’a pas laissé indifférent les gens présents et nous a fait regretter de ne pas etre fait de coton!
Il est temps de festoyer et c’est donc devant les queues immenses aux caisses pour échanger de l’argent que l’on sirotèrent nos bières cherement payés (mais bon il faut bien payer les artistes).
Sur ceux je laisse mon collègue voir les autres scènes et je m’attarde sur LKJ considéré comme le pape du dub, en tout cas, ce n’est pas l’age des musicos qui nuit en rien à leur talent et même si résonne encore en nous du hip hop bien trashy, c’est après un long buff du groupe comme un prince qu’arrive le chanteur classe, stylé et surtout avec son style forgé depuis 30 ans sur les scenes.il ne mettra pas longtemps à accaparer le public dans sa poche avec sa poésie dubbesque et tréssautante.
Même scène, autre ambiance, miss kittin & the hacker joue de l’électro et surtout de la voix de sa chanteuse pour toucher une autre corde musicale, et c’est s’époumonant et vivant sa musique que miss kittin conquiere son public.
Et la soirée était encore loin d’être fini, malgré un départ raté suite à un problème son, c’est sous l’impatience du nombreux public qu’enfin ICE CUBE, un des fondateurs du « gangsta rap »monte sur scène et assène son hip hop politiquement incorrect mais « fuck yeah » si bon avec sa tronche de véner qui lui colle si bien à la peau dans son arrêt à Marmande antre amsterdam et Paris.
c’est les pieds explosés que je vais enfin voir mon dernier concert, Alicia Do Brasil & miss Trouble, et là je ne sais si c’est le charme de la demoiselle, sa D&B énergique ou bien l’alliance des deux mais la magie de ses rhytmes endiablés (et le mot est faible la voyant se déhancher sur la scène) ont réssuscités mes petons le temps de son concert
SAMEDI:
Apres une nuit courte et un matin glacial, c’est le soleil ardent de l’après midi qui me voit revenir sur le lieu magique de Garorock.
Direction le petit chapiteau pour aller voir fez city clan, groupe chaudement recommandé par un marocain travaillant pour la télé et représenté par le boulevard des jeunes musiciens de casablanca… l’argument majeur m’ayant convaincu étant la présence d’un jeune rappeur de 12 ans…
Et je dois dire que je le conseille ce groupe, ce gamin a une aisance sur scène qui concurrencerait presque ice cube s’il ne souriait pas tant à prendre son pieds sur scène; les 4 rappeurs avec leur synergie et leur petite choré ont su surprendre un public qui pour la plupart ne savaient pas à quoi s’attendre.
Comme ce petit chapiteau est le théatre de nombreuses surprises, j’attendais la suite vivement et je ne fus pas déçu, Belleruche de sa musique et surtout de la voix de sa chanteuse chaloupée et langoureuse m’a fait une forte impression … et comme la chanteuse est mignonne dans sa jolie robe à poix, ma vue et mes oreilles ont été charmés.
Sur ces deux premiers groupes inconnus mais à connaitre, j’erre sur le festival, Patrice engrange les foules et le chanteur des wampas fait des siennes en invitant une flopée de files sur scène, fille qui pour certaine lui rendront cet honneur en l’honorant de leur seins nues (mais dos au public)
Arthur H allie ambiance sur scène et sa voix rauque pour un concert plus grand public mais qui anime le public sur une chanson française aux accents et aus sonorités modernes
Mais pas le temps de s’ennuyer, Dub Inc admire le métissage du public qui une fois de plus remplit le grand chapiteau et qui en échange transmet sa joie de vivre et son dub qui a fait sa notoriété à une salle souriante et énergique.
minuit approche et c’est l’heure que choisit Yuksek pour animer à lui seul des milliers de personne au son de son électro et surtout de son tube tonight.
Sur ces émotions, je retourne au petit chapiteau pour aller voir Metronomy. C’est un groupe anglais,fait indéniable avec leur costume à la iron man (pour la lumière sur le pectoral), qui assène une électro pop débridé et au accent so british, tellement british qu’ils fallaient entrer dans leur monde pour en apprécier rééllement l’essence.
Et c’est sur que cela changeait de South Central au style plus électro rock classique mais tout autant britannique.
Sur tout ça, le temps d’apprécier beat torrent mixer et reprendre des classique tel Nirvana and co à leur sauce pour achever en beauté la soirée avant de se préparer au dernier jour.
DIMANCHE :
Les premiers concerts largement oublié le temps de se remettre de la soirée feu/percu ayant lieu aux campements, j’arrive à temps quand même pour apprécier un digne descendant de Bob Marley aka Sebastian Sturm mettre dans l’ame de son public un petit bout de kingston et de jamaïque.
Laissant mon compère apprécier le swing manouche électro de Caravan Palace, je me dirige vers le chapiteau des découvertes voir Refractory … groupe qui fut ma révélation du festival.
Alliant Saxo, DJ, chanteur hip hop et chanteuse Groove/Soul, c’est devant un public amoindri par la concurrence injuste de Caravan que le groupe n’a pas démérité.Vers la fin du concert, heureusment leur talent a été récompensé par la venue massive des gens.
Passant par le hall, notre attention à moi et mon collegue Gnik, fut attiré par des couleurs chatoyantes et des costumes bizarres s’éxcitant sur sur scène, et voila que nous nous retrouvons devant Ebony Bones, sorte d’alien musical (donc brittanique) à l’energisme surhumain. pour reprendre l’intitulé de Garorock:
« UK,Funk,Punj – son truc : le nu clash, un mix explosif de ska, de hip hop, de post punk et d’afro beat. Ebony Bones se transforme en beyonce punk »
Je crois que tout est dit.
Et enchainant la dessus, Debout sur le zinc a su remettre les pieds sur terre aux gens avec leurs textes et leur mélodies aux racines métissées.
Les clarinettes, trompetes, contrebasse et autre accordéon ont su montré la valeur du style frenchy.
Petit détour par Mongrel, ce groupe né de la liaison entre plusieurs musiciens de groupe encore plus connus (genre babyshambles et artic monkeys) qui loin de leur « batardise » patronymesque ont su rappé avec succés avec les textes, les mélodies et le public.
Ils ont même eu le cran de s’exercer à un petit jeu avec le public français en improvisant des textes à partir d’une lettre de l’alphabet et le texte « W » en a mis plus d’un en extase devant tant de maitrise.
Rejoignant ma bande à Toots, je suis arrivé à la conclusion que le reggae et le ska conserve bien à l’image de LKJ et autre, car l’inventeur du mot « reggae » jumpait autant que le public du grand chapiteau si ce n’est plus.
Retour au petit chapiteau ou de nouveaux aliens britanniques ayant dévalisé les afffaires à leurs mémés diffusaient une électro pop plein de « le amour » et de « le amitié » avec un public « chaud comme des gateaux » une sorte de superbus brittanique en plus douxdingue et électro.
Idolatré par les filles vu sa propension à se désaper et à jouer de sa guitare comme avec son amante, Keziah Jones a su se jouer du froid et de ses accords pour littéralement faire l’amour à son public (chose que les mecs en général ont regretté préférant le Keziah Jones musicien à celui plus près d’un chippendales)
Et comme il faut avoir une fin, c’est DJ Shantel qui a cloturé mon année Garorock et s’il n’est pas brittanique, il en a l’éxubérance car ce dj allemand sur ressort en showman a joué de sa position d’artiste pour interagir frivolement avec son public féminin invité sur scène au son d’une électro qui ne ferait pas tache dans un film de kusturica vu les racines balkaniques profondes.
Ah mais pour ne pas perdre de vue l’ambiance du festival, quelques amis et moi avon profité du off et des sound system (de plus en plus mieux organisé) -car c’est aussi ça Garorock- sur le camping pour profiter du bon son avant le retour à la dure réalité.