Il est des traditions qu’on aime faire perdurer. Malgré un déménagement qui m’a éloigné de Landresse, je ne pouvais pas manquer cette année le festival La Guerre du Son. C’est comme ça, y’a une ambiance, des gens, une programmation qui fait que j’ai toujours venir.
Rendez-vous donc cette année les 17 et 18 juillet au milieu de nulle part encore pour revoir les guerriers de Landresse.
Le festival commence avec Crossingate, groupe de métal de Besançon, déjà bien calé sur scène. Il se poursuit par The Rebel Assholes, que j’avais déjà eu le plaisir de voir au Festival de la Paille l’année dernière et qui m’avait fait forte impression. Cette même bonne impression se confirme sur place.
La super tête d’affiche du week-end arrive alors : Trust. Mais malheureusement la première impression qu’ils me laisseront ce jour là sera plutôt négative. Un manager assez pénible, un groupe plutôt capricieux. Ils avaient intérêt à être bons sur scène pour rattraper le coup. Mais sur scène, on peut pas dire que c’était l’extase. Depuis 2007 et la première fois que je les ai vus, ils se sont visiblement bien encroutés.
Heureusement qu’ensuite viendra Punish Yourself. Un show difficilement descriptible si ce n’est par quelques chiffres : en plus du groupe : deux peintres, un danseur, une danseuse, des ponceuses et un saxophone. Comme si le fluo ne suffisait pas, là on reste d’un bout à l’autre du concert de peur de louper quelque chose.
Après de telles émotions, il est temps de rentrer, une grosse journée va suivre le lendemain.
Et justement, après avoir manqué Monsieur Z, ma journée du samedi débute par Maxxo, qui rentre bien dans la lignée des bons choix de groupe reggae du samedi à la Guerre du Son.
Pour finir la journée, rien de moins qu’Enhancer, Deportivo et Lofofora. Enhancer reste dans ce qu’ils faisaient dès le début : du rap and roll assez typé ado mais très assumé. Cela dit, à 30 ans comme à 20 ans, ils gardent leur pêche et ça c’est plutôt pas mal.
C’est alors que les problèmes de son ont envahi la Guerre du Son. Largement gâché par des problèmes de retour, les Deportivo ont eu du mal à faire leur concert comme il faut. Il commençait plutôt bien, mais ces soucis plus un état pas trop convenable du chanteur ont un peu gâché la fête. A revoir dans de bonnes conditions, je suis sûr que les Deportivo sont très bons en général.
Toujours frais et sobres, les Lofofora n’auront à lutter que contre la qualité du son. Pour eux et leur longue carrière, le problème est plus facilement géré, et on a donc droit à l’habituelle patate des Lofofora ponctués par les bons mots de Reuno.
Et c’est ainsi que le festival se termine, toujours dans la bonne humeur et l’impatience de savoir ce qu’il nous réserve pour l’année suivante.
Très prochainement, les photos et la vidéo du festival.