Aller passer deux jours en avril dans une station de ski suisse, quand on ne fait pas de ski, ça peut paraître bizarre. Sauf quand il s’agit de se rendre dans un festival tel que Caprices.
Mais là n’est pas l’essentiel. Le festival est là pour fêter la fin de la saison de ski. Il reste un peu de neige, et donc il fait encore un peu frais. Une fois entré sur le site du festival, on retrouve l’organisation à la suisse. Très carré, ce qui n’est pas pour déplaire non plus. Pour ceux qui justement ont peur du froid, il faut savoir que l’ensemble du site est protégé et donc, même entre les scènes, on passe dans des tunnels, ce qui évite d’attraper froid. Par contre, ces tunnels sont rapidement saturés et il y est difficile de circuler.
J’enchaine aussitôt pour aller voir la très séduisante Loane. Mais plus que le physique, la chanteuse dévoile une très jolie voix.
La suite se situe au reservoir où Oxmo Puccino présente son concert. Le rappeur français a le courage de donner ses concerts entouré d’un groupe, et la sauce prend bien. On sent que le bonhomme ne s’est pas contenté de la recette habituelle dans le rap et a tissé une culture musicale très variée.
Sergent Garcia arrive enfin pour casser un peu ce rythme très francophone et faire danser un peu le public en attendant Julien Doré.
Il est alors temps d’aller se coucher. A défaut de camping, je passe la nuit dans un de ces abris anti-atomique dont les suisses ont le secret.
Arrive donc le samedi, et mauvaise nouvelle : Ayo ne pourra être présente. Et trop tard pour la remplacer. On décale donc tout et on place le vainqueur du New Talent Tour : Mark Kelly.
Et ce Mark Kelly se révélera être une belle surprise. Un look à la Tété mais un style bien différent.
De même, les locaux de Hell’s Kitchen, qui jouent avec des instruments principalement issus de leur cuisine, feront sensation avec leur inventivité.
Au réservoir, c’est The Young Gods et Nada Surf qui se succèdent. Les vieux routards en connaissent long sur la manière de mener un concert et ça se voit.
Des problèmes de batterie d’appareil photo m’empêcheront de voir Anais en clotûre. Dommage, pour une autre fois sans doute. Il est déjà temps de rentrer en France. Merci Caprices !